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 Sex is always the answer, it's never a question, cause the answer's yes ! [Sex&TheCity]

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Antwon R. Guthrie

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MessageSujet: Sex is always the answer, it's never a question, cause the answer's yes ! [Sex&TheCity]   Sex is always the answer, it's never a question, cause the answer's yes ! [Sex&TheCity] EmptyMar 14 Juil - 21:55

    ANTWON : « J’arrive. »

    Les garçons devaient déjà être là, et Antwon, encore une fois, n’était pas encore prêt. Bon, c’est vrai que d’habitude, c’était Lewis qui mettait un temps fou pour se préparer, mais avec une gamine à la maison, Antwon avait quelque fois du mal à tout faire tourner rond. Et puis, il arrivait souvent à Sienna-Rose de prendre le rôle d’adulte dans cette maison, vu qu’à l’intérieur, le proviseur adjoint avait toujours dix-sept ans, même s’il en avait vingt de plus ; chose à ne pas lui dire d’ailleurs, vu qu’il ne veut pas assumer ses trente-sept ans, fêtant depuis maintenant deux années ses trente-cinq. Toujours en boxer, il ne comptait quand même pas laisser ses amis dehors, et vu que sa nièce était sortie pour la soirée, il se devait d’ouvrir la porte. Alors, il se mit à courir vers celle-ci, s’écroulant de tout son long dans l’entrée en tapant son pied dans le sac de Sienna-Rose. Rapidement, il se releva, avant de remettre son boxer en place pour ouvrir la porte.

    ANTWON : « Lewis, tu sais que je t’aime toi ! »

    Le psychologue attrapa la bouteille de whisky de 15 ans d’âge que son ami lui avait amené, et les laissa rentrer. La maison était plutôt bien rangée pour une fois, Sienna-Rose avait du avoir une petite crise de rangement avant de partir, ce qui ne déplaisait pas à son oncle, à vrai dire. Il posa la bouteille dans le salon, sur la grande table déjà aménagée de son tapis vert et des jetons qu’ils utiliseraient ce soir pendant leur partie de poker habituelle. Aussi reposait sur cette table un gros saladier de punch, des bouteilles d’alcool, et de quoi fumer pendant toute la soirée. Ce soir, il ne serait que trois.

    ANTWON : « On est que tous les trois, ce soir, il m’a appelé pour me dire qu’il avait rendez-vous avec Laura, je crois. »

    Laura était une de ses exs, avec qui il était sorti un petit moment avant de la larguer parce qu’elle criait trop fort. Antwon avait bien rit de cette histoire, et lui avait conseillé de la garder, parce qu’au moins, elle montrait qu’elle prenait vraiment son pied. Un de leurs nombreux sujets de discussion, et à ce moment précis, Antwon pensait que son ami devait prendre son pied, au lieu de jouer aux cartes. Alors qu’il finissait de s’habiller, il en profita pour allumer l’un de ses joints qui trainait dans sa chambre, et redescendit rapidement vers ses deux amis qui étaient restés en bas.

    ANTWON : « Vous venez juste de louper Samantha, elle était chaude comme la braise aujourd’hui. Tellement qu’on l’a fait trois fois, et qu’elle en a oublié sa petite culotte. Sienna-Rose est tombée dessus, d’ailleurs. »

    Il s’assit alors sur sa chaise attitrée après avoir récupéré les chips dans la cuisine, et sentait le regard de Clyde figé sur lui.

    ANTWON : « Quoi, c’est pas de ma faute si elle est tête en l’air, hein ! Même si c'est pas que la tête qu'elle avait en l'air, aujourd'hui », dit-il en l'accompagnant d'un rire.
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Lewis Stout

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MessageSujet: Re: Sex is always the answer, it's never a question, cause the answer's yes ! [Sex&TheCity]   Sex is always the answer, it's never a question, cause the answer's yes ! [Sex&TheCity] EmptyMer 15 Juil - 1:36

« Je ? Quoi ? Non, bordel Rebecca… Je… Argh ! » Alors que Lewis tentait tant bien que mal – plutôt mal que bien, d’ailleurs – de ramasser le linge qui séchait depuis la veille, un coup de griffes venu d’il ne savait où lui lacéra la jambe, manquant par la même occasion de justesse de lui faire lâcher son téléphone sans fil. « Tu vas dégager saleté ?! » s’énerva-t-il en balançant son pied pour faire partir son agresseur. « Quoi ? Non ce n’est pas à toi que je parlais. C’est ce satané chat qui m’a encore… Non, ce n’est pas mon chat. Je sais bien que je n’en voulais pas quand on habitait ensemble mais je te dis qu’il ne m’appartient pas et… BORDEL REBECCA, TU VAS LA FERMER ? » La tonalité caractéristique d’un raccrochage se fit entendre à l’autre bout du fil. Le professeur lâcha un profond soupir tout en gratifiant le chaton objet de ses malheurs d’un nouveau « gentil » coup de pied qui eut le bénéfice de faire s’enfuir l’animal. Il détestait les chats. Surtout les bébés qui étaient juste stupides et irresponsables ; un peu comme ses élèves, la plupart tout du moins. Une fois de retour à l’intérieur de sa charmante maison, il balança le panier de linge propre dans un coin de la cuisine après avoir jeté un rapide coup d’œil en direction de l’horloge. S’il rangeait le tout, il serait sans aucun doute en retard pour son rendez-vous de la soirée. D’un autre côté, s’il partait immédiatement, il serait en avance et tous se demanderaient s’il était souffrant. Cruel dilemme. Finalement, il ne lui fallut que trois secondes et onze dixièmes pour se décider.

« Je le sais mais je trouve ça toujours un peu dérangeant quand tu l’exprimes à voix haute, » lâcha-t-il en guise de salut à son ami et collègue. En fin de compte, il avait choisi de se rendre directement chez Antwon, prenant tout de même le temps de passer par l’épicerie du coin pour dépenser une bonne partie de sa paye du mois dans un whisky hors de prix – rien n’était trop beau pour leur petit groupe. Résultat, il était arrivé précisément en même temps que le troisième larron de la soirée, Clyde, qui avait la particularité non négligeable d’être leur supérieur hiérarchique à tous. Cela était une raison évidente pour que Stout, malgré toute l’affection amical qu’il lui portait, émette constamment des réserves face à un Antwon qui se lâchait un peu trop comme ce serait encore le cas ce soir-là. « Mec, je crois que j’aurais préféré attendre dehors plutôt que d’avoir, encore une fois, droit à une pleine vue sur ton cul ! » Lewis leva les yeux au ciel tout en se dirigeant plus à l’intérieur de la demeure, s’installant sans en avoir reçu l’explicite invitation sur l’une des chaises entourant la table de poker érigée pour l’occasion. Il ne put réprimer un rire moqueur lorsqu’il apprit la raison exacte de leur quatuor transformé en trio pour ce soir. Ah les femmes, elles possédaient ce don si particulier de prendre le pas sur n’importe quel projet. Elles représentaient également le sujet de conversation préféré des hommes, même si au sein du groupe de Lawndale résidaient de profondes divergences quant au traitement qui leur était réservé. Le professeur d’Anglais gratifia son collègue le moins influent de la pièce – sur le plan du travail, bien entendu – d’un regard amusé. Lewis appréciait particulièrement sa compagnie puisqu’avec lui, il avait toujours la sensation de ne pas être « le plus irrespectueux être humain que cette Terre ait jamais porté » comme l’appelait si aimablement son ex-femme.

« J’ai comme un trou de mémoire, » fit-il en attrapant le jeu de carte et en commençant à le battre d’une main experte. « Samantha c’est celle qui embrasse comme une collégienne ou bien celle qui aime qu’on l’insulte pendant l’acte ? » L’enseignant plaqua un sourire hypocrite sur ses lèvres et reposa le paquet ainsi mélangé devant celui qui serait chargé de le distribuer. « Quoiqu’il en soit, je t’envie. » Première plainte de la soirée. « Pour ma part, j’ai eu droit à un coup de fil de ma très chère ex-femme. Je crois qu’une partie d’elle est encore amoureuse de moi, c’est bizarre, on dirait qu’elle ne peut pas se passer de moi. Ce qui est une perspective assez flippante, quand on y pense. » Il passa une main lasse dans sa tignasse impeccable avant de réprimer un bayement théâtrale. Lui aussi avait envie de retrouver la bonne époque durant laquelle il ne se souciait pas du nombre de ses conquêtes, qu’il se contentait de les accumuler comme des cafés un jour de grand stress. Sauf que voilà, une petite alarme s’était allumée dans son esprit depuis peu, l’empêchant d’agir en parfait Casanova des temps modernes – ce qui signifiait allumer le plus possible en un temps record et toutes les faire passer par la case « lit » avec comme seule promesse celle de ne jamais les rappeler les lendemains matins – et le réduisant à un état quasi végétatif. En gros, il était devenu presque aussi chiant que Clyde. Et cela à cause d'une raison qui lui était encore inconnue. Enfin, une raison qu'il refusait d'admettre.
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Antwon R. Guthrie

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MessageSujet: Re: Sex is always the answer, it's never a question, cause the answer's yes ! [Sex&TheCity]   Sex is always the answer, it's never a question, cause the answer's yes ! [Sex&TheCity] EmptyMer 15 Juil - 22:34

      ANTWON : « Lewis, tu sais que je t’aime toi ! »
      LEWIS : « Je le sais mais je trouve ça toujours un peu dérangeant quand tu l’exprimes à voix haute. Mec, je crois que j’aurais préféré attendre dehors plutôt que d’avoir, encore une fois, droit à une pleine vue sur ton cul ! »
      CLYDE : « C’est dégoutant. Je suis vraiment d’accord avec Lewis sur ce coup là. T’aurais pu t’habiller tout de même. »
      ANTWON : « Ecoutez, c’était soit je prenais mon temps pour prendre une tenue correcte, et j’vous aurez trouvé comme des squelettes sur le pas de ma porte, ou soit je venais vous ouvrir dans cet état. Et puis, soyez content, j’ai eu l’obligeance de mettre un caleçon ! Et Lewis, ne le nie pas, t’es jaloux de pas avoir le même cul musclé que moi. »

    Et après cette annonce, il s’éclipsa, en passant par le salon pour déposer la bouteille de whisky qui devait valoir une fortune dans le salon, pour rejoindre sa chambre, et surtout, son grand dressing. Bien qu’il fût un homme, Antwon avait toujours fait attention à son apparence, et ses tendances hippies n’avaient pas atteint son goût prononcé pour la mode et les beaux vêtements. A vrai dire, le proviseur adjoint avait trois addictions : le sexe, le haschich et les habits, et son placard était le bon exemple : blindé de vêtements, et cachant ses sacs de drogue et ses objets sexuels. En parlant de drogue, il ne tarda pas à allumer un joint, avant même de choisir les vêtements qu’il allait porter ce soir. Seulement, les gars devaient déjà être installés en bas, et il fallait qu’il bouge son arrière train, s’il ne voulait pas se faire réprimander par ses compères. Il attrapa donc la première chemise et le premier pantalon qui lui tombaient sous la main, sachant que son armoire était rangée pour que chaque ensemble qui se mariaient bien se suive. Une petite astuce qu’il avait adopté pour gagner du temps.

      ANTWON : « Vous venez juste de louper Samantha, elle était chaude comme la braise aujourd’hui. Tellement qu’on l’a fait trois fois, et qu’elle en a oublié sa petite culotte. Sienna-Rose est tombée dessus, d’ailleurs. »
      LEWIS : « J’ai comme un trou de mémoire. Samantha c’est celle qui embrasse comme une collégienne ou bien celle qui aime qu’on l’insulte pendant l’acte ?»
      ANTWON : « Pamela, c’est celle qui embrasse comme une collégienne. Brenda, celle qui aime qu’on l’insulte. Samantha, c’est la fille que j’ai ramené du bar avant-hier. La blonde à forte poitrine. »

    Antwon avait rencontré Samantha quelques jours auparavant. Lewis et lui étaient sortis à une réception avec l’élite de Londres, et ils avaient finit dans ce bar, où la bière était gratuite. Samantha l’avait accosté, et ils avaient finit la soirée chez Antwon. Seulement, le lendemain, ce dernier avait totalement oublié ce qui s’était passé, mais la blondinette lui avait gentiment rappelé la veille dans le lit.

      CLYDE : « T’es pas possible quand même. Je me demande bien comment t’a fais pour obtenir un poste aussi important que proviseur-adjoint. T’a drogué l’examinateur non ? »
      ANTWON : « Qu’est-ce que tu crois, j’ai couché avec la femme qui s’occupait de la recherche du proviseur adjoint. Quant à mon grade de psy, c’est quand j’t’ai écouté pleurniché toute la nuit, c’est toi qui me l’a donné. », dit-il avec un sourire.
      LEWIS : « Quoiqu’il en soit, je t’envie. Pour ma part, j’ai eu droit à un coup de fil de ma très chère ex-femme. Je crois qu’une partie d’elle est encore amoureuse de moi, c’est bizarre, on dirait qu’elle ne peut pas se passer de moi. Ce qui est une perspective assez flippante, quand on y pense. »
      ANTWON : « J’te comprends plus, Lewis. Tu parles tout le temps d’elle, comme si t’y étais encore accro. Y a pas longtemps, tu faisais marcher ta b*te comme un marteau piqueur, et maintenant, le seul truc qui peut toucher ton pénis, c’est ta pauvre main droite ou ton gant de toilette. T’es devenu presque plus prude que Clyde. » Il s’arrêta à ce moment-là, avant de regarder ce dernier. « Sans t’offenser, bien sûr. »
      CLYDE : « Ma fille squatte chez moi à cause du nouveau petit ami de mon ex-femme. Je sais pas quoi faire. Elle me bouffe ma liberté, c’est dingue. »
      ANTWON : « Mon vieux, prends les conseils du gars qui a une ado à la maison. T’as deux solutions. Un, tu te fous sur son dos nuit et jour et joue les envahissants et les gars stricts. Là, t’as deux résultats. Soit elle marche à l’autorité, et tout va bien pour toi. Soit elle veut déjouer ton autorité et elle devient la catin de Lawndale. Deuxième solution, tu la laisses libre, en gardant une bonne relation avec elle, et tu la laisses faire ce qu’elle veut. Là, soit elle suit son propre chemin en devenant une fille responsable, soit elle devient la catin de Lawndale. Quoi qu’il arrive, elle peut devenir une p*te, ou elle peut devenir quelqu’un de bien. Regarde Sienna-Rose. Malgré qu’elle ait des problèmes avec sa maladresse, elle m’aide à la maison, et elle couche qu’avec un seul mec. Bon, c’est à qui de distribuer ? »
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Lewis Stout

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MessageSujet: Re: Sex is always the answer, it's never a question, cause the answer's yes ! [Sex&TheCity]   Sex is always the answer, it's never a question, cause the answer's yes ! [Sex&TheCity] EmptyVen 17 Juil - 12:11

« Sans vouloir te contredire, mon arrière-train se porte mieux que le tien puisqu’il a le mérite d’être encore jeune et plein de vie. » Lewis leva les yeux au ciel en réprimant un énième éclat de rire. Antwon était vraiment un cas. Pas parce qu’il passait l’ensemble de ses journées dans un état second à cause de la fumette, même pas à cause de sa tendance à s’envoyer en l’air avec la première venue pourvu que son décolleté soit suffisamment plongeant. Non, il était à part parce qu’il faisait tout ça et le racontait par la suite. Ouvertement, sans tabou, comme si l’idée même de garder quelque chose pour lui était impensable. Même si Stout ne comprenait pas comment il parvenait à une telle prouesse, il l’enviait car, de ce fait, il était l’un des rares hommes sur terre à ne posséder aucun scrupule et dont le taux d’honnêteté crevait le plafond. « Au temps pour moi, » fit-il, s’excusant d’avoir confondu trois des innombrables conquêtes de son ami. « Il faut dire que les fortes poitrines sont un peu le dénominateur commun de toutes celles dont tu nous parles, à force on confond. » Il ponctua sa phrase d’une mimique à la fois désolée et moqueuse – une expression pas si évidente que cela à obtenir mais dont Lewis avait l’habitude pour la servir maintes et maintes fois à ses étudiants lorsque ces derniers lui fournissaient leurs énièmes excuses pour un devoir non fait ou une leçon non apprise. Il garda pour lui la réflexion qu’il s’était faite sur un autre point commun qu’avaient les demoiselles citées ci-dessus ; Guthrie lui aurait sorti un nombre de contre exemples qui aurait eu le don de le rendre malade – ou jaloux, c’était au choix.

« Très aimable, » grinça-t-il en baissant les yeux, s’intéressant soudainement à une tache dans le bois de la table. Pourquoi avait-il fallu qu’il avance le sujet de sa très chèrement détestée ex-femme ? Il était certain que la discussion n’allait pas tourner à son avantage. Elle ne tournait jamais à son avantage, tel était son fardeau d’être le seul professeur dans l’assistance ; à moins que ce ne fut son « jeune » âge. « Je te signale que c’est elle qui m’appelle… Et si je ne saute plus sur tout ce qui bouge, ça n’a rien à voir avec elle, c’est juste qu’il y a… » Il s’interrompit juste au moment où il se rendait compte de ce qu’il s’apprêtait à dire. C’était juste qu’il y avait Gina. Bizarrement, depuis quelques temps, à chaque fois qu’il sortait, rencontrait des charmantes demoiselles désireuses de son corps, il entendait le rire cristallin de la jolie rousse et cela le paralysait, l’empêchait de se laisser aller à ses pulsions les plus primaires. Merde. Cela commençait à devenir flippant. Devant les regards circonspects de ses camarades, il lâcha un rire teinté de machisme avant d’ajouter : « C’est juste qu’il y a super longtemps que je ne suis pas tombé sur quelqu’un qui n’était pas passé dans ton lit, Antwon. Je déteste récupérer les restes des potes. » Il jeta un regard en coin en direction de Clyde pour chercher son appui, lui devait comprendre, il était un peu plus « normal » que son adjoint.

Alors que l’hôte revêtait son habit de psychologue pour une leçon de vie plutôt spéciale, Lewis se chargea de remplir les verres vides depuis déjà trop longtemps de punch – il valait mieux commencer la soirée en douceur même s’il ne doutait pas qu’Antwon devait l’avoir chargé.
« C’était une consultation gratuite du docteur Guthrie, » railla-t-il dans un pouffement sarcastique. Il ignorait si ce gars était un bon psychologue – il n’avait jamais vu ses diplômes et ne l’avait jamais lui-même consulté – mais pour ce qu’il connaissait de lui passé huit heure du soir, il en doutait sacrément. « A l’abruti qui le demande, » répliqua-t-il par la suite lorsque le proviseur adjoint demanda qui était chargé de la première distribution de la partie. Il se tourna ensuite vers Clyde. « Ecoute, je ne suis pas psy et je n’ai pas d’enfant mais je pense que je côtoie des adolescents depuis suffisamment longtemps pour te dire qu’il est préférable de jouer dans la mesure. Tu restes cool avec elle et dès que tu sens qu’elle t’échappe, tu resserres la vis. Ca marche, il parait. Enfin, je n’ai jamais testé ça que sur mon chien qui est mort l’an dernier donc… » Il arrêta là son développement, nul besoin de poursuivre sur l’éducation canine qu’il avait dispensé à son labrador. Histoire de détendre l’atmosphère et de passer l’éponge sur ces plaintes réciproques, il attrapa son verre et le présenta devant lui. « A nous, à ce week-end qui commence loin des élèves et à… à Samantha qui a oublié sa petite culotte. » Il gratifia ses deux compagnons d’un large sourire avant de porter son verre à ses lèvres et d’en laper une longue rasade qui lui brûla la gorge. En effet, Antwon n’avait pas lésiné sur le rhum…
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