cori, be yourself is all that you can do | over

Messages : 2 Date d'inscription : 23/08/2009

MEJIA; Cori

cori, be yourself is all that you can do | over Cori

15 ans

« Croire en quelque chose et ne pas le vivre, c'est malhonnête. »
Ghandi

Norms

Une journée banale pour toi. Tu t'es réveillé de bonne heure comme tous les matins. Tu t'es brossé les dents. Tu t'es habillé. Tu es descendu dans la cuisine et y a attrapé une pomme au passage en buvant un bon verre de jus d'orange. Les vrai déjeuner c'est pour le week end. Ton père t'a refilé de l'argent pour le déjeuner en te déposant devant les portes du lycée sur le chemin de son travail. Tu as rejoint tes amis et discuté du dernier film sorti et qui te branche pas mal. Ce serait sympa d'aller le voir. Comme la majorité de tes camarades de classe, tu t'es ennuyé profondément en cours, n'écoutant que peu ou pas le prof débiter. Tu as tenté de te faire dispensé de cours de sport mais tu n'y es pas parvenu. En rentrant à la maison, tu n'as d'envie que d'une chose : te poser devant la télé et cesser de réfléchir. Mais ta sœur ne semble pas de cet avis et te soumet à un interrogatoire digne de la police de Chicago.

Bonjour mon coeur. Ca a été ta journée ?

« Salut. Ma journée a été banale. J’ai failli être collé, mais t’inquiètes pas, je le suis pas. Qu’est ce que j’ai fais encore ? Mais rien. Bon d’accord. Peut être que j’ai versé mon yaourt sur la tête d’un garçon, mais Kai, il avait enfermé un plus petit que lui dans un casier hier et aujourd’hui, il l’a poussé et le pauvre, il est tombé dans la poubelle, et il est resté coincé. C’est pas drôle. Le pauvre, il avait rien demandé. Kai arrête de rigoler, je te dis que c’est pas drôle. Il voulait juste prendre son déjeuner comme tout le monde et il avait parfaitement le droit et l’autre. Ce sombre crétin. Il a trouvé ça malin de le pousser pour montrer qu’il était plus fort que tout le monde. Je devais juste lui donner une petite leçon. N’empêche, heureusement que je suis une fille et que dans ce pays, frapper une fille, c’est la honte. »

Qu'est ce que tu as fais de beau ? Tu as pensé à écrire à grand mère pour son anniversaire ?

Cori releva le regard vers sa grande sœur, légèrement affolé. « C’était l’anniversaire de mamie ? Et tu me l’as même pas dit, mais à quoi tu sers. T’es ma grande sœur, t’es censé me rappeler ce genre de chose. Oh mon dieu, maintenant, elle va croire que je ne pense plus à elle depuis qu’elle est dans cette maison de retraite et la prochaine fois que tu l’inviteras à Noël, elle me dira : "oh mon petit chaton, je suis ta mamie, tu devrais venir me voir. Je pourrais te présenter mes amis et on jouera au bingo toutes les deux et je te donnerais du jus de pruneaux au gouter." (faisant une mine de dégout à cette idée) Ben voilà, pour la peine, je viendrais pas à Noël. Je ne quitterais pas ma chambre et tu seras coincé entre elle et cette affreuse chouette qui sert de grand-mère à ton mari. »

Qu'est ce que tu as prévu ce week end ? Ca ne te dirait pas de t'inscrire à une activité extra-scolaire ?

« Une activité extra scolaire ? Je fais déjà parti de la troupe de théâtre. Tu sais les décors ? Ils vont pas se créer tout seul. Et encore ce matin, le club d’échec a essayé de m’embrigader pour que je fasse parti de leur club. Je pense que c’est surtout parce que je suis la seule à prendre leur défense et qu’ils pensent me devoir quelque chose, parce que franchement, tu m’as déjà vu jouer aux échecs ? Une fois, une seule fois, j’ai joué et uniquement pour faire plaisir à ton cher et tendre et il a eu le culot de me battre à plat de coutures. Et puis, ce week end, y a une exposition au musée sur les effets de l'art sur la santé. J'avais prévu d'aller voir ça. Tu peux venir avec moi si tu veux.»

Je dis ça parce que j'ai lu dans mon magazine que les universités appréciaient. C'est un plus et ça ne te fera pas de mal. Tu as d'ailleurs pensé à regarder les universités et les domaines qui te tenteront ?

« Mais qu’est ce qui va pas avec toi aujourd’hui ? Tu sais très bien ce que je veux faire. J’y rêve depuis que je suis en âge de dessiner. Bon d’accord, peut être un peu plus tard que ça. Le jour où j’ai compris que la nourriture ne venait pas dans le frigo par magie. Une fois que j’aurais mon diplôme en poche, je partirais à Paris et j’irais étudier les beaux arts. Et puis t’inquiètes pas pour l’argent, j’ai déjà commencé à remplir mon dossier pour obtenir une bourse. Il faut juste espérer que mes œuvres leur plairont. Et puis, si c’est pas Paris, ce sera autre part et je pourrais toujours partir à Paris, à un autre moment. C’est vrai que Paris m’inspire beaucoup et que je suis sur de pouvoir apprendre de nombreuses choses en vivant dans cette ville et pas seulement sur l’art, mais aussi sur moi. Il faut être réaliste. Si j’ai pas cette bourse, c’est mort. Mais je m’en sortirais toujours. »

« Ben pourquoi tu pleures Kai’ ? Nan mais t’inquiètes pas, je viendrais te voir de temps en temps et pas seulement à Noel et à ton anniversaire. Il est temps que toi et John créez votre propre famille et ça fait un peu tâche de devoir élever la tante alors qu’on cherche à avoir un bébé.»

Comment vont tes amis ?

« Tu veux parler de Samuel ? Il va bien, enfin je suppose. On s’est un peu disputé sur le chemin du retour, mais t’inquiètes pas. Il va finir par voir que j’ai raison et il appellera pour s’excuser. Il appelle toujours. Il a plutôt intérêt d’ailleurs, sinon, je vais devoir lui remettre à nouveau les idées en place. (regard sceptique de sa sœur. ) Quoi ? C’était de sa faute. Je le jure. Dès fois, je me demande comment on peut être ami lui et moi. C’est pourquoi, je trouve ça ridicule, les gens qui pensent qu’on est un couple. Je veux dire, la vie des gens est à ce point pathétique qu’ils se sentent obligé de lancer des rumeurs, fausses qui plus est, sur d’autres personnes. Certes, on s’est embrassé une fois, mais c’était pour qu’il voit comment ça fait. Sam’ et moi sommes amis, comme le sont Brandon et Andrea dans Beverly Hills. On se soutient pour tout et on est toujours là l’un pour l’autre. Certes, on est fusionnel, mais de là à dire qu’on est fou amoureux l’un de l’autre, y a un pont que dis-je ? Il y a un continent. »

Mais je te préviens, ne me ramène pas de garçon pour qu'il vienne dormir à la maison. Tu as des vues sur quelqu'un ?

« Qu’est ce que c’est que cette question. Tu sais très bien que depuis l’incident de l’année dernière, je ne fréquente personne. Oh pas besoin de faire cette tête. Tu sais très bien de quoi je parle. De ce crétin de Terence et de ses hormones. Je vois pas pourquoi je devrais recommencer à fréquenter quelqu’un. Ca ramène que des problèmes et malgré ce qu’on dit, le sexe n’est pas aussi bien qu’on pourrait le penser. Bref, tout ça pour dire que t’as pas besoin de t’inquiéter. Personne n’atteindra ma chambre et mon intimité avant un sacré bout de temps. »

Tu as quelque chose à me dire ?

« Nan, j’ai rien à te dire. Ah si, Kai’, si tu fais de la tarte aux potirons pour Noël, je pourrais peut-être accepter de sortir de ma chambre et passer Noël avec vous. »

Tu peux mettre la table ? Ton beau frère chéri arrive bientôt.

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