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 I am a lazy gett, she is as pure as the cold driven snow [R.]

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Lewis Stout

Lewis Stout


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MessageSujet: I am a lazy gett, she is as pure as the cold driven snow [R.]   I am a lazy gett, she is as pure as the cold driven snow [R.] EmptySam 11 Juil - 12:45

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« What did you learn from your time in the solitary cell of your mind ?
There was noises, distractions from anything good. »


La sonnerie tonitruante vint interrompre le professeur Stout en plein milieu d’une phrase. Il tenta vainement de la poursuivre mais le vacarme des chaises qui crissent et des bouquins qui se referment violemment l’en dissuada. Sitôt les cinquante-cinq minutes de son cours écoulées, il savait que ses paroles n’avaient plus aucune valeur – si tant est qu’elles en aient eu durant le temps imparti – et se faisait une raison à ce propos. Alors que l’un des élèves se trouvait à moins de quarante centimètres de la porte, Lewis ne put s’empêcher de lever la tête du livre duquel il avait tiré la citation non terminée et lança à la troupe de jeunes en furie un sourire qui tenait davantage de la publicité pour dentifrice que de l’honnêteté. « Bon, pour le prochain cours, je vous conseille de bien lire le chapitre treize. Interrogation ? Pas interrogation ? Je l’ignore encore donc endormez-vous sur cette crainte. » Il se persuada qu’au moins la moitié de la classe l’avait entendu – il n’aurait pas été jusqu’à s’imaginer qu’ils l’avaient écouté, il était réaliste – et s’appliqua à ranger le peu d’affaires qu’il avait déballé tout au long de la journée dans sa serviette, cadeau de son ex-femme qui lui fit songer à investir dans une nouvelle.

Le professeur attendit que les derniers retardataires – qui étaient le plus souvent les élèves qui somnolaient durant son cours et qui, par conséquent, n’entendaient pas la sonnerie pourtant peu discrète – aient quitté la salle avant d’en faire de même. Dans un geste plus habituel que nécessaire, il chaussa son nez de sa toute nouvelle paire de lunettes de soleil tout en se dirigeant d’une façon tout aussi coutumière vers le bâtiment qui abritait l’administration mais, plus intéressant encore, le secrétariat. Alors qu’il s’apprêtait à pousser la porte de cette-dite salle, une jeune élève qui en sortait – Freshman Year, sans doute – l’arrêta.
« Monsieur Stout ! Je suis contente de vous voir, je viens justement de m’inscrire au club vidéo ! » Lewis la dévisagea longuement derrière ses carreaux teintés ; diantre, il ne se souvenait pas avoir vu son visage en cours mais la gratifia tout de même d’un de ses éternels sourires. « C’est merveilleux, » il fit de son mieux pour dissimuler l’ironie qui ne demandait qu’à s’exprimer, « j’ai hâte de vous voir à l’œuvre avec un appareil photographique numérique, vous savez, il paraît que c’est une petite révolution ces engins. Plus besoin de chambre noire ni de pellicule, tout se faire par ordinateur. Magique, non ? » L’élève parut prise au dépourvu par tant d’explications. Elle baragouina un vague « bonne soirée monsieur Stout » avant de disparaître dans le couloir adjacent. Brave fille.

« Je ne comprendrai jamais les étudiants, » lâcha-t-il en s’accoudant au comptoir boisé qui servait de rempart au bureau de la jeune et jolie Gina Macias. « Ils sont les premiers à s’enfuir de la salle une fois la journée terminée mais ne sont pas les derniers à venir vous emmerder quand ils vous croisent dans les couloirs deux minutes après. » Il poussa un soupir exagéré tout en retirant ses lunettes de soleil et en posant son regard azur sur la secrétaire. « Bonsoir, Gina, » fit-il avec un large sourire. « La journée a été bonne dans ce magnifique et si délicat environnement qu’est le secrétariat ? » Il jeta un coup d’œil circulaire dans l’endroit qu’il connaissait pourtant par cœur pour y avoir passé des heures depuis que la jeune Macias y travaillait. Ce qui représentait environ une augmentation de sa fréquentation de plus de cent quatre-vingt pourcents en comparaison avec les précédentes secrétaires. Pourtant la pièce n'avait aucunement changé depuis qu'il bossait dans ce lycée, toujours cette même peinture jaunâtre et cette vieille photocopieuse capricieuse dans le fond.


[Youhou, c'est mon plus petit post depuis des lustres I am a lazy gett, she is as pure as the cold driven snow [R.] 125853 I am a lazy gett, she is as pure as the cold driven snow [R.] 298422 ]
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MessageSujet: Re: I am a lazy gett, she is as pure as the cold driven snow [R.]   I am a lazy gett, she is as pure as the cold driven snow [R.] EmptyDim 12 Juil - 15:16

Appuyée contre la photocopieuse, la secrétaire ne semblait pas crouler sous le travail – et pourtant elle en avait des choses à faire. Mais voilà, elle ne cessait de fixer l’horloge qui s’amusait sans doute à torturer la jeune femme qui ne rêvait que d’une chose : voir cette journée se terminer. C’était sans compter sur le professeur retardataire qui s’avança vers son bureau, plusieurs feuilles à la main. Son devoir aurait été d’aller le voir et de gentiment lui demander de quoi il avait besoin, oui mais elle le savait pertinemment alors elle fit ce qu’elle sentait être la meilleure solution : se retourner et faire semblant de ne pas l’avoir vu. Subitement, l’affiche collée au mur devenait intéressante, ce phénomène se produisait souvent lorsque Gina n’avait pas envie de travailler. Mais l’homme ne semblait pas perturbé, il tentait même d’attirer son attention en se raclant la gorge. « Excusez-moi Miss Macias » Lança-t-il, dans un ton légèrement agacé. Bien entendu, la jeune femme se retourna à l’appel de son nom, elle se contenta de le fixer sans ajouter un mot. Trop agacé. «Photocopies. » Comme si ça ne suffisait pas il laissa tomber le paquet de feuilles sur son bureau. « Je n’aime pas ce ton. Vous ne connaissez donc pas les ‘s’il vous plaît’ et ‘merci’ ? C’est trop demandé ? » Il l’avait bien cherché. Emmerder une secrétaire à quelques minutes de la fin de la journée c’était carrément suicidaire surtout lorsqu’on ne lui montrait aucun respect. L’homme, confus, s’excusa. Il avait l’air d’un gamin que sa mère venait de remettre à sa place et lança un faible ‘désolé’ envers Gina qui daigna finalement faire les photocopies.

Regagnant ensuite son bureau, la secrétaire patienta alors quelques minutes de plus. Si la sonnerie venait de retentir il y a quelques secondes, la journée n’était pas encore finie. Pas vraiment. Voilà que le meilleur moment de sa journée fit son apparition en la personne de celui que tout le monde appelait Mr. Stout, probablement la seule personne à peu près normale dans ce lycée. Le seul que Gina semblait supporter et apprécier.

Son sourire se fit radieux lorsqu’il s’approcha de son bureau.
«Bonsoir Lewis » lança-t-elle après avoir l’avoir écouté raconter ce qui avait sûrement dû être sa journée tant il semblait exaspéré. Si seulement il savait tout ce qu’elle avait à raconter sur sa journée, des plaintes principalement. Chaque jour la secrétaire trouvait quelque chose à dire sur ses journées comme si elle avait là le pire job qui puisse exister – ça ne l’était pas évidemment, mais ça méritait bien une place dans le top 10 selon elle. – Elle poussa un soupir elle aussi en y ajoutant un classique ‘je lève les yeux au ciel’ mais au lieu de se lancer dans une cascades de plaintes et autres j’en ai marre elle se contenta d’un simple « Je vis un rêve. J’arrête pas de me dire que j’ai une chance folle parce que, être secrétaire, c’était mon rêve quand j’étais petite. » Puis elle secoua sa tête, en jetant un coup d’œil amusé à Mr. Stout. « On peut échanger nos métiers ? Je suis certaine que je pourrais très bien être une prof, géniale et… » Gina s’avança vers lui, attrapant les lunettes de soleil qu’il venait de retirer « … Je pense que je porte bien les lunettes de soleil. »
A ses yeux, le métier de professeur n’avait rien de bien compliqué. Si Gina devenait prof, elle savait parfaitement ce qu’elle ferait : des devoirs tous les jours. Ce n’était pas si compliqué, ils écrivent, stressent et ne parlent pas pendant ce temps. Rien de bien sorcier.

Dans un registre totalement différent, la rouquine sembla soudain excitée et changea radicalement de sujet « Donne moi ta main. » phrase qui, il fallait le reconnaître, pouvait semblait bizarre mais elle avait une explication logique pour ça. « J’ai lu quelque chose sur comment lire les lignes de la main. Tu veux pas connaître ton avenir ? Il paraît que ça marche. »


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Lewis Stout

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MessageSujet: Re: I am a lazy gett, she is as pure as the cold driven snow [R.]   I am a lazy gett, she is as pure as the cold driven snow [R.] EmptyDim 12 Juil - 22:46

Se plaindre n’était pas l’une des caractéristiques essentielles de la personnalité de Lewis, au contraire, il était plutôt quelqu’un de facile à vivre dont le sourire effaçait la plupart du temps les aléas rencontrés. Toutefois, il était un professeur et, par un principe qui n’avait jamais été clairement déposé mais que tous respectaient tous les professeurs, la fin de journée venue, poussaient un long soupir d’exaspération à la première personne qui passait et se plaignaient des dix heures de cours écoulées. Cela était inévitable, quelque soit le type d’éducation, le degré d’enseignement ou l’âge de l’instituteur. Alors, fatalement, même si Stout avait souhaité discuter directement de tout et de rien avec Gina, il avait dû passer par cette inévitable case de déploration. En réalité, ses cours s’étaient plutôt bien passés, il n’avait vécu aucun accrochage avec un élève allergique aux devoirs à la maison, son dos n’avait pas été victime d’un jet d’encre. En gros, il n’avait aucune raison de se répandre comme une éponge sur le coin de bureau de la rouquine. Sauf que cela avait été plus fort que lui, réprimer son quart d’heure de geignements aurait été comme se couper le doigt avec une feuille : douloureux et laissant un sentiment débile d’inutilité. Lorsqu’il racontait le récit de ses harassantes journées, au moins, il se persuadait qu’il n’avait pas passé son temps à ne rien faire, qu’il avait tenté, tant bien que mal, de répandre la bonne parole qui lui incombait. Certes, cela était loin d’être évident et ça n’était pas parce qu’il avait des raisons de critiquer ses élèves qu’il imaginait son boulot bien fait, mais il avait le mérite d’être fatigué à faire quelque chose. Ou du moins, il faisait croire qu’il l’était.

Le sourire de la secrétaire eut le don de faire s’agrandir celui du professeur qui lâcha un rire discret quand elle prit à son tour la parole. Il dévisagea le peu de ce qu’il voyait de la jeune Macias tout en se demandant, justement, ce qu’avait été ses projets quand elle était plus jeune. Elle était futée et faisait preuve d’un aplomb certain, elle aurait pu réussir dans tout ce qu’elle aurait entrepris ; pourtant, elle se retrouvait scotchée à des lettres à envoyer et à une photocopieuse vétuste dans un établissement scolaire loin de posséder une réputation irréprochable susceptible de franchir les frontières de l’Etat. Lewis eut un mouvement de recul un peu trop tardif lorsqu’elle s’empara de ses lunettes de soleil – sa si précieuse paire de lunettes – mais n’émit aucune contestation, elle avait de la chance d’être elle, le cas échéant, elle aurait subi son courroux dantesque.
« Je ne demande pas mieux que de me retrouver pépère, dissimulé derrière ton grand et beau bureau pendant que toi tu ferais face à une horde d’élèves enragés. Attention, je ne te parle pas d’un ou deux élèves comme tu peux en avoir l’habitude. » Il marqua une pause, comme si son récit était terriblement excitant et que son auditoire avait besoin de souffler un peu. « Il est question de vingt monstres assoiffés de ton sang qui te scrutent avec leurs petits yeux fourbes. » Il se redressa, ne s’étant pas rendu compte qu’au cours de son monologue, il s’était penché plus que de raison sur la saillance en bois, se racla la gorge avant de récupérer, mine de rien, ses lunettes et de les ranger dans la poche de sa chemise. Bien sûr, il exagérait. Bien sûr, les élèves n’étaient pas – tous – des monstres. Bien sûr, il aimait son métier. Mais, également, il n’était pas contre prendre un peu de repos sur le siège qui avait l’air confortable du secrétariat. Juste pour une journée, juste par curiosité.

L’enseignant arqua un sourcil surpris devant le changement d’expression soudain chez son interlocutrice. Il ne chercha pas à résister quand elle attrapa sa main – une partie de lui était très heureux d’être ainsi touché mais il chassa cette idée d’un clignement de paupières – mais ne retint pas non plus un soupir las.
« Tu es tombé sur un mauvais client, je ne crois pas un seul instant à tous ces galimatias cosmiques. Les lignes de la main existent au même titre que les oreilles ou les doigts de pieds. Tu te vois lire l’avenir dans une oreille ? » Il s’interrompit pour croiser les prunelles déterminées de Gina. Dans un regard levé au ciel, il se détendit et rouvrit sa paume dans la main de la jolie rousse. « Allez, Madame Irma, dis-moi tout, dis-moi ce que l’avenir me réserve… » Lewis planta ses deux yeux couleur azur dans ceux de Gina qui, bien vite, migrèrent en direction de la main qui lui était tendue. Etait-ce le nouveau jeu à la mode ? Une technique de drague dont il n'aurait pas eu vent ? Cela lui aurait plu, il ne pouvait le nier.
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MessageSujet: Re: I am a lazy gett, she is as pure as the cold driven snow [R.]   I am a lazy gett, she is as pure as the cold driven snow [R.] EmptyMer 15 Juil - 1:01

S’il y avait bien une chose que la jeune Macias ne pouvait tolérer c’était bien que l’on considère son emploi comme quelque chose de facile. Même venant de quelqu’un qu’elle appréciait, non ça ne passait vraiment pas. Alors lorsque Lewis avait eu le culot d’employer le terme ‘pépère’ pour qualifier le boulot de secrétaire elle eu bien du mal à ne pas répondre illico et de ne pas se montrer désagréable comme elle l’aurait fait habituellement. Gina se rassura en se rappelant qu’il aimait bien blaguer et même si elle ne saisissait pas toujours toutes ses plaisanteries, elle préférait se mettre en tête qu’il la taquinait. Néanmoins, elle ne pût s’empêcher de faire un commentaire – moins virulent qu’à l’ordinaire, mais tout de même elle se devait de mettre les choses au point
« Je t’arrête tout de suite. Mon poste ‘pépère’ comme tu dit, c’est beaucoup plus fatiguant que tu ne le crois. Je veux dire, le téléphone sonne sans arrêt, j’ai une montagne de papiers qui traînent partout et je fait face à des élèves qui pour la plupart me pensent idiote. Alors ? » D’accord, peut être qu’elle s’était laissée emportée. Elle venait, sans le vouloir, de se plaindre une nouvelle fois. Chassez le naturel, il revient au galop comme on dit. Elle fit une grimace, montrant qu’elle était désolée – car s’excuser n’était pas son fort.

Ce petit écart fut bien vite oublié du côté de la jeune secrétaire qui fixa le professeur avec le sourire aux lèvres. Comme si il était en train de lui raconter une histoire passionnante, elle l’écoutait presque fascinée bien qu’elle ne croyait pas une seule seconde à son récit. Elle fit une petite moue puis commença à ouvrir la bouche avec l’intention de lui répondre quelque chose. Mais elle sursauta légèrement lorsqu’il récupéra les lunettes qu’elle lui avait volé quelques minutes plus tôt.
«Un jour, j’aimerais comprendre cette histoire d’amour entre toi et tes lunettes. » Se demandant si il serait capable de mordre si on lui piquait ses lunettes, Gina entreprit de tenter le coup et de les lui reprendre mais n’en fit rien. Ce serait sans doute trop puérile de sa part que d’essayer de les lui emprunter une seconde fois. «Est-ce que Monsieur Stout serait en train d’essayer d’effrayer la pauvre petite secrétaire ? Tu crois que j’ai besoin d’une protection lorsque je me balade dans les couloirs du lycée ? » La rouquine ne pût s’empêcher de rire. Personne d’autre ici n’avait le pouvoir de la faire rire même si elle venait de passer une horrible journée. Puis elle se mit à ranger quelques papiers qui traînaient sur son bureau, qui était un sacré foutoir.

Gina tenait la main du professeur, un petit sourire et le cœur battant plus vite que d’habitude. Face au scepticisme de son cobaye – car mis à part sa propre main, elle n’avait jamais testé cette histoire de lignes de la main – Elle pris un air sérieux. « Tu verras. » Puis elle se lança. Elle observa la main de Lewis tout en suivant attentivement les lignes avec son doigt – contact physique qui ne la gênait absolument pas, bien au contraire. Laissant ses doigts se balader sur la main de son cobaye, elle prit tout son temps puis lâcha au bout de quelques minutes dans un ton des plus sérieux «Hum. Intéressant » Mystérieuse, elle laissa planer un certain suspense avant de reprendre « Tu va avoir une longue vie d’après cette ligne. Ou une mort violente, je sais plus exactement… » Elle prit un air pensif avant de continuer une nouvelle fois «Et tu voit cette ligne ? Ca veut dire qu’une jolie rousse avec qui tu travaille meurt de faim. Et qu’elle se fout de toi parce qu’en réalité elle n’y connaît rien mais elle voulait savoir si tu étais naïf » Sur cette révélation, elle lâcha la main – à contrecœur – du professeur et posa sa main sur sa bouche afin de retenir un rire.
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Lewis Stout

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MessageSujet: Re: I am a lazy gett, she is as pure as the cold driven snow [R.]   I am a lazy gett, she is as pure as the cold driven snow [R.] EmptyJeu 16 Juil - 15:41

Si la journée du professeur Stout avait aussi terrible qu’il le prétendait, l’immense sourire qui barrait désormais son visage ne le laissait nullement deviner. Et cela uniquement grâce à une personne. Sans doute sa personne préférée de tout le lycée même si certains seraient jaloux de l’apprendre. « Je vois. Je m'excuse donc d'avoir sous-estimé le travail de secrétariat et d'en avoir parlé sans savoir. » Il plissa les yeux, comme pris dans une réflexion trop intense pour l’heure tardive. Il possédait encore une bonne dose de remarques plus ou moins acerbes à lui avancer, toutefois – et même s’il adorait l’expression qu’elle arborait à chaque fois qu’elle était ennuyée – il estima que le temps des taquineries était écoulé. Sauf que du côté de Gina, cela ne semblait pas être le cas. Voilà qu’elle s’attaquait maintenant à ses précieuses lunettes. « Pourquoi j’aime en porter ? » Il marqua une pause, hésitant quant à l’attitude à adopter pour répondre à cette question. Finalement, il prit la direction qu’il connaissait le mieux : la plaisanterie. « Parce que, vois-tu, Mère Nature m’a doté de deux couleur océan d’une intensité telle que quiconque s’y plonge trop longtemps risque la noyade. » En disant cela, il avait maintenu un contact visuel soutenu avec son interlocutrice, comme pour prouver ce qu’il avançait mais qui pourtant n’avait aucun réel fondement selon lui. Après un moment qui sembla durer une éternité et mit presque Lewis mal à l’aise, il reprit une position plus droite, haussa les épaules et lâcha un rire qui se voulait sûr de lui. « Donc je fais ça pour rendre service à ceux qui m’entourent. » Mais bien sûr. Et pas du tout parce que les lunettes de soleil lui donnait un style d’enfer et fichtrement sexy.

Retrouvant une attitude plus détendue, l’enseignant passa une main sur son visage qui laissait apparaître quelques signes de fatigue, sans doute dus à son harassante journée. Néanmoins, son sourire les effaça bien vite – qu’est-ce qu’il pouvait avoir cette manie de toujours apparaître heureux quand il était en compagnie de la secrétaire, cela en était presque indécent.
« Je commence à comprendre que rien ne fait peur à Gina Macias. En plus, ton bureau est un vrai appel à la criminalité. Ciseaux, ruban adhésif, agrafeuse,… Je serai plus tenté de plaindre celui qui serait tenté de t’agresser ! » Au passage, il attrapa le crayon attaché à un support – il était de notoriété publique que les élèves adoraient voler des stylos baveux et aussi vieux que l’établissement – et entreprit de coloriser le socle déjà bien griffonné. Lorsqu’il se rendit compte de l’acte gamin qu’il était en train de faire, il remit l’accessoire en place et le repoussa loin de lui afin d’éloigner toute tentation.

Le contact de la main de la secrétaire sur la sienne était sans aucun doute la chose la plus agréable qu’il avait vécu de toute la semaine ; il n’aurait su expliquer le pourquoi du comment, mais la chaleur que lui procurait ce frôlement lui conférait un bien-être généralisé. Il se sentait à l’aise, comme un coq en pâte, et cela par le simple fait de doigts lui effleurant la paume. Soit il se faisait vieux, soit il y avait anguille sous roche. Il préféra ne plus y songer, se concentrant sur la prévision que s’apprêtait à lui faire sa toute nouvelle medium attitrée. Si, au départ, il était loin d’être partant, l’expression mystérieuse qui occupait désormais le visage de la rouquine l’intrigua et il s’intéressa un peu plus à ce qu’elle était en train de faire, suivant avec minutie le tracé de son doigt sur les lignes de sa paume. Il n’osa pas l’interrompre même lorsqu’elle s’embrouilla dans ses prédictions, une partie de lui commençait même à y croire. Voilà sans doute la raison pour laquelle il lui fallut presque une minute à Lewis pour se rendre compte des dernières paroles prononcées par la jeune Macias.
« Je… » Il referma la bouche sans trouver quoi dire et se mordilla la lèvre, pris au dépourvu par sa propre stupidité. « Vous êtes diabolique, mademoiselle Macias. » Le professeur ramena ses deux mains contre son corps, se détachant du comptoir par la même occasion. « Je me sens totalement idiot maintenant, merci beaucoup. » Il ponctua sa phrase d’un rire discret. Il jeta un regard circulaire autour de lui, soudainement pensif, voire perplexe. « C’est bizarre pourtant… » Il laissa un moment de suspense, cultivant ainsi l’intérêt et la curiosité de Gina, avant de reprendre sur le ton de la confidence : « je n’ai pas souvenir d’avoir une jolie collègue. » Son sourire s’élargit dans une expression moqueuse. Il était rancunier et n’appréciait pas qu’on se foute de lui. Même elle. Alors il s’octroyait le droit de la taquiner un peu. Par plaisir.

Stout se dirigea vers le porte-manteau placé à l’entrée de la pièce, attrapa le gilet qu’il savait appartenant à son amie et lui présenta, en grand gentleman, pour qu’elle l’enfile sans difficulté.
« Puisque tu m’as offert une prédiction gratuite, je te paye un café et toutes les pâtisseries que tu souhaiteras avec. » Il lui offrit son sourire le plus sincère, qui s’effrita à l’instant même où une pensée peu agréable lui traversait l’esprit. Il passa une main dans sa nuque comme si cette dernière lui était douloureuse, réprima une toux gênée avant de poser la question qu’il aurait préféré garder pour lui. « Enfin, sauf si tu dois retrouver quelqu’un. Tu as peut-être déjà un rendez-vous de prévu… »
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MessageSujet: Re: I am a lazy gett, she is as pure as the cold driven snow [R.]   I am a lazy gett, she is as pure as the cold driven snow [R.] EmptyVen 24 Juil - 22:47

Satisfaite d’avoir remporté cette petite victoire de secrétaire vs. Professeur, Gina eu le triomphe modeste et se contenta d’un haussement d’épaules accompagné d’un petit sourire en coin. «Excuses acceptées. » lança-t-elle soudain plus joyeuse. Elle était à la limite de se lancer dans une petite danse de la victoire mais abandonna vite cette idée réalisant à quel point cela pourrait paraître puéril.
Le contact visuel qui suivit la question du pourquoi ces lunettes fût une expérience des plus déstabilisante. Habituée des absurdités que Lewis pouvait sortir – mais c’était précisément l’une des choses qu’elle aimait le plus chez lui – La jeune femme ne s’attendait pas à se sentir si affectée juste par un simple regard. Tout à coup elle se sentait rougir et sourire comme une idiote. Ou plutôt comme une lycéenne qui venait d’établir le contact avec le garçon qui lui plaisait. Le pire dans cette histoire était aussi qu’il avait raison : il y avait de quoi se noyer. Fort heureusement ce dernier mis fin à cette expérience qui soulagea Gina – Elle fût victime d’un soudain coup de chaud. Et improvisa un éventail avec quelques feuilles qu’elle avait encore en main. «Bien. Mais je trouve que tu as de très jolis yeux et c’est dommage de les cacher. Mais ce n’est que mon opinion… » Se raclant la gorge, elle se redressa adoptante une attitude différente jugeant que la conversation avait déviée et était désormais inappropriée. Mais là encore, quand avaient-ils eu des conversations strictement professionnelles ?

Un sourire moqueur aux lèvres, Mademoiselle Macias n’écouta qu’à moitié ce que le professeur était en train de raconter – bien que les mots ‘criminalité’ ‘ciseaux’ et ‘agresser’ l’avait légèrement interpellée – non, la jeune femme trouva beaucoup plus amusant de voir cet adulte trouver une source d’amusement d’un simple stylo et d’en colorier le socle, enfin détériorer était sans doute le terme le plus approprié dans ce cas précis mais elle ne pouvait pas lui en vouloir d’autres faisaient la même chose alors un coup de crayons de plus ou de moins n’avait plus tellement d’importance. «Hum, je sais quoi t’offrir pour ton anniversaire si ça t’amuse tant que ça. Un rien t’amuses, c’est bon à savoir »

Se retenir de rire – un rire diabolique bien entendu – ne fut pas une chose facile. Après tout la blague était risquée, la possibilité de le vexer était grande mais elle avait toute confiance en le sens de l’humour du professeur. Et elle avait eu raison. Gina prit un air angélique avant de se faire avoir à son tour. Intriguée par les regards que Lewis lançait à travers la pièce, ce dernier jouant visiblement avec les nerfs de la rouquine en laissant planer un certain mystère. Elle était à deux doigt de lui dire de cracher le morceau lorsque la révélation tomba, laissant Gina choquée. « Ooooh. Je vois. J’ai dû me tromper dans ce cas-là. Toutes mes excuses. » Ce jeu pouvait durer indéfiniment, elle pouvait jouer la fille offensée pendant un sacrée bout de temps mais au lieu de ça elle secoua sa jolie petite tête en souriant puis attrapant son agrafeuse elle lança de façon – presque – effrayante «On ne t’a donc jamais dit qu’il ne fallait jamais vexer une femme possédant une agrafeuse ? »

Impressionnée par l’attitude gentleman que le professeur adopta soudainement, la jeune femme se garda bien de le souligner bien trop touchée de voir qu’il existait encore des spécimens de ce genre. «C’est sans aucun doute la proposition la plus alléchante que j’ai jamais entendue » Gina afficha un large sourire, excitée comme une puce elle s’autorisa même le plaisir de s’accrocher au bras du gentleman - qui allait débourser un maximum, la demoiselle possédant un appétit féroce et encore plus lorsqu’il s’agissait de pâtisseries. Si elle devait retrouver quelqu’un ? Elle ne prit même pas une seconde et répondit du tac au tac «Il peut attendre. » En parlant de son chien. L’idée même de le préciser ne lui effleura pas l’esprit. Elle en rajouta même une couche « Enfin, il me sautera sûrement dessus en voyant que je rentre plus tard que d’habitude mais j’arrive à le gérer. Je le connaît, on vit ensemble depuis quelques années maintenant. »



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